samedi 30 mars 2013

Saturday

Aujourd'hui, je n'ai pas fait grand chose : un peu de traduction, un peu de lecture, des courses, regardé la télé (un documentaire sur Bach sur BBC2)… C'est comme si je me reposais avant la fatigue du changement d'heure, demain, qui va me ramener à l'heure française une semaine après notre départ de Paris. Et au retour, il faudra encore avancer d'une heure, soit trois changements en deux semaines. 

Je ne m'attarde pas sur le côté ironique d'un passage à l'heure d'été alors que l'hiver n'est pas fini.

jeudi 28 mars 2013

Des super-héros partout !

Petit séjour à Londres sans raison précise autre qu'une visite de Ben chez son médecin. J'en ai évidemment profité pour aller acheter des comics, chose que je n'ai plus trop l'énergie de faire à Paris où la seule librairie d'import correcte, Arkham, se trouve dans un quartier pas vraiment facile d'accès. Et puis, je dois l'avouer, acheter des comic books (essentiellement mainstream) à Paris, ce n'est plus vraiment ça, si tant est que ça l'ait jamais été. 
Par contre, en Angleterre, l'activité conserve un certain charme, probablement dû autant à la nostalgie qu'à la qualité des comics contemporains. Et même plus, finalement. Parce que le gros problème, aujourd'hui, pour l'amateur qui, comme moi, ne suit la production que de loin en loin, consiste à s'y retrouver dans la surabondance de la dite production. Hier, je suis allé au Book Exchange de Notting Hill et à la librairie Orbital, près de la station de métro Leicester Square. Dans le second, je me suis mis à jour de parutions récentes et dans les deux, j'ai acheté de l'occasion. 
Le neuf ne pose pas de gros problèmes : je dois presque me forcer, à l'heure actuelle, pour suivre une série. En ce moment, cela se résume à Dial H et Earth 2, deux titres DC que je suis par affection pour le concept de base et curiosité de voir ce qu'en font respectivement les scénaristes China Mieville et James Robinson, et FF, sorte de spin-off de Fantastic Four dessiné par Mike Allred (ce qui ne gâte rien) et mettant en scène au moins deux personnages pour lesquels j'ai de l'affection, Medusa et, surtout, Ant-Man (je crois que finalement, when all is said and done, mon super-héros préféré, c'est l'Homme-Fourmi - dire qu'il m'a fallu tout ce temps pour m'en rendre compte). À quoi je vais devoir ajouter X-Treme X-Men, énième déclinaison des X-Men autour d'un groupe qui va de monde parallèle en monde parallèle et compte parmi ses membres Dazzler (personnage souvent sous-exploité, à mon goût) et le couple formé par James Howlett, le Wolverine d'une autre Terre, avec le Hercules de son monde.
Le vrai dilemme se pose pour l'occasion. Les deux dernières décennies ont vu une telle pléthore de parutions que le choix s'avère difficile. Dans les années 1970, durant ma folle adolescence, la production de comic books était nettement moins importante en nombre de titres publiés et les titres lisibles étaient essentiellement le fait de Marvel et DC (les autres compagnies de type Archie, Charlton, Harvey et autres Whitman ne présentaient qu'un intérêt très limité et étaient de toute façon très difficiles à dénicher en Europe). Et encore les deux éditeurs ne publiaient-ils pas tant de titres que ça. Pour ne prendre que l'exemple des groupes de super-héros (sous-ensemble pour lequel j'avoue un fort faible), lorsque j'ai commencé à acheter des comic books en version originale, en 1972, Marvel n'en publiait que trois - The Avengers, The Defenders et The Fantastic Four - et DC deux - Justice League of America et Superboy and the Legion of Super Heroes. Dans le courant de la décennie, sont venus s'y ajouter chez Marvel Uncanny X-Men et des titres moins durables comme The Invaders (41 numéros), The Champions (17 numéros) et les Guardians of the Galaxy dans Marvel Presents (moins de dix numéros, et chez DC des relances de Teen Titans, Metal Men et New Gods ainsi que des titres originaux comme Freedom Fighters et Secret Society of Super Villains (rien ne dépassant les quinze numéros). Même dans les années 1980, il était encore possible de suivre, par exemple, tous les titres X-Men et dérivés, puisque, outre X-Men, ne paraissaient que New Mutants et X-Factor (plus le titre solo de Wolverine).
Mais aujourd'hui… Eh bien, aujourd'hui, quand on s'aventure dans les bacs de comics d'occasion, on est noyé sous les titres. Rien qu'en X-Men et Avengers, chaque franchise a connu ou connaît encore une demi-douzaine de déclinaisons, sans compter les séries limitées et autres crossovers. Car évidemment, la production surabondante des années 1990 et 2000 s'accumule dans ces bacs d'ancien où une Catwoman ne retrouverait pas ses petits. Lorsque je me suis aperçu que j'étais un peu perdu au milieu de tout ça, j'ai mis cette impression sur le compte de ma perte d'intérêt pour le mainstream. À présent, je me rends compte que n'importe quel lecteur doit avoir du mal à faire un choix, même dans la production courante. Quand DC lance 52 titres mensuels, qui peut espérer suivre, à moins de disposer de ressources financières conséquentes ?

mardi 12 mars 2013

Gay Manga, le retour

J'avais parlé ici il y a quelques mois de l'article que j'étais en train d'écrire sur le bara pour la revue Manga 10 000 Images. Je m'y plaignais du peu d'informations disponibles sur le sujet. Et voilà qu'apparaît récemment un blog sur le dit sujet : Gay Manga. Essentiellement composé d'illustrations, avec parfois de courts textes très informatifs, c'est un bon endroit sur le ouèbe où se renseigner sur le sujet. Bien sûr, Gengoroh Tagame y est à l'honneur !