jeudi 31 mars 2011

Une nouvelle page de BD en ligne

Evidemment, ce n'est pas sur ce blog-ci mais sur JPJ - Les BD de Jean-Paul Jennequin. On va essayer d'avancer un peu dans cette bande sur laquelle je trime depuis… hou là là, tant que ça ? Qu'est-ce que vous voulez ? C'est ça, les gens qui font trente-six choses à la fois.

dimanche 27 mars 2011

samedi 26 mars 2011

Encyclopédie visuelle des hommes à moustache (5) - Georges Brassens

Donc, avant-hier, je suis allé avec Caspar voir cette exposition consacrée à Georges Brassens. Elle est étonnamment bien faite, fort agréable à visiter, et je vous la recommande si :
1) vous aimez les hommes à moustache ;
2) vous aimez les chansons de Brassens ;
3) vous aimez Joann Sfar - il a fait un travail graphique sur cette expo vraiment intéressant ;
4) vous êtes sensible à la culture hétérosexuelle masculine - Brassens l'a si bien chantée que nous pouvons tous nous y reconnaître.

mercredi 23 mars 2011

Pierre Joubert inconnu (2)

J'ai déjà dit ici que le célèbre illustrateur Pierre Joubert était passé à côté de sa carrière en accumulant les images de scouts et autres jeunes gens à peine pubères. En voici une nouvelle illustration, la couverture de Chasseurs de microbes par Paul de Kruif, trente-troisième volume de la collection Marabout Junior, paru probablement en 1954. Ne campe-t-il pas là un Louis Pasteur tout à fait craquant ?

samedi 19 mars 2011

Pierre, lui…

…ne sait rien ni de la Lybie, ni du Japon, ni du reste. Mais il est là.

vendredi 18 mars 2011

Echo graphique


Une surprise, aujourd'hui, en feuilletant un livre acheté il y a quelques temps déjà. Il s'agit de Jan Lööf Serier - Volym Ett (Les BD de Jan Lööf - volume un) publié en 2008 chez l'éditeur Kartago Förlag. Jan Lööf est suédois, principalement connu comme illustrateur de livres pour enfants, mais également célèbre en Scandinavie pour le strip quotidien Felix, qualifié par certains de "Tintin suédois". J'avais découvert son travail dans les années 1970 à travers une traduction allemande de sa BD de SF Ville, parue à l'origine dans le magazine VI. C'est donc avec joie que j'ai acheté ce premier volume de ce qui doit être, je suppose une intégrale de ses BD, lors d'un court séjour à Stockholm fin juin 2009.
Et voilà donc qu'aujourd'hui, en feuilletant l'ouvrage, je tombe en arrêt sur la case reproduite en haut. Je reconnais immédiatement dans la positions des personnages un hommage à une autre case, la dernière du strip américain Gasoline Alley du 15 février 1967, signée Frank King et Dick Moores. D'où me vient une telle perspicacité ? C'est que cette bande était reproduite dans The Penguin Book of Comics de George Perry et Alan Aldridge, l'un des premiers ouvrages généraux sur la bande dessinée, publié en 1967 et remis à jour en 1971. C'est cette remise à jour que j'avais acheté vers cette époque et dont j'avais tellement regardé les images que certaines se sont imprimées définitivement dans ma rétine.
Je suppose qu'il en est de même pour Lööf, qui était déjà dans les années 1970 un professionnel reconnu (né en 1940, il commence Felix en 1967) et n'avait nul besoin de pomper ses glorieux aînés pour compenser d'éventuelles déficiences. Le Penguin Book a dû pas mal circuler en Europe, rendu d'autant plus abordable par le fait qu'il était écrit en anglais. Je vois l'image de Ville comme un clin d'œil de Lööf à ses lecteurs bédéphiles.
Non, ce qui m'étonne le plus, c'est d'avoir mis si longtemps à voir cet "écho graphique". Ou bien avais-je remarqué la chose à l'époque et oubliée ensuite ?

jeudi 17 mars 2011

Une visite d'expo

Été hier avec mon ami Thom à l'inauguration de l'exposition "Ramdam, raffut et grognements" du collectif Kutikuti à l'Institut Finlandais. Même si ce qui était exposé était loin d'être vilain à regarder, déception, tant du côté de Thom que du mien, mais pas pour les mêmes raisons. Pour mon ami, ce qui prédomine, c'est l'impression que les artistes exposés ne se posent pas la question de la technique et que leurs œuvres s'apparentent à du "foutage de gueule". Pour moi, le problème est plutôt dans le manque d'accompagnement du visiteur dans l'exposition. Les artistes exposés ne sont pas véritablement des petits nouveaux sur la scène de la bande dessinée. Rappelons que le fanzine Glömp, auquel plusieurs collaborent, a reçu le prix Fanzine au Festival International de la BD d'Angoulême en 2005. Cependant, pour le grand public, ce sont de parfaits O.V.N.I.s et il m'aurait paru utile de se fendre d'un panneau de présentation à l'entrée de l'expo et de cartels présentant les différents membres du groupe, ainsi que la revue Kuti (revue gratuite sur papier journal avec textes en finnois et en anglais). Plus généralement, est-il pertinent de présenter le travail d'auteurs de bande dessinée comme s'il s'agissait d'une exposition d'art contemporain ? N'en est-on pas réduit à regarder de belles images dont la dimension narrative est complètement évacuée ? Ne parlons même pas de la mise en perspective par rapport à l'histoire de la BD finlandaise, dont on fête cette année le centenaire.

dimanche 13 mars 2011

Une couverture de comic book comme on n'en fait plus

Et pour cause : elle date de 1969. J'ai acheté ce numéro de Challengers of the Unknown lors de mon récent séjour à Londres. La couverture est de Neal Adams (le dessinateur qui nous rendait tous dingues au début des années 1970 nous autres amateurs de comics), l'intérieur du sous-estimé Jack Sparling. Le scénario est de Denny O'Neil. À l'intérieur, les Challengers troquent les tenues rouge et jaune qu'ils arboraient depuis le début des années 1960 contre de nouveaux survêtements d'un violet juste un peu plus foncé que celui de leurs costumes d'origine, avec une touche de jaune du meilleur effet. L'ambiance du titre, qui était très super-héros (moins les super-pouvoirs) vire à l'horreur, tendance alors à la mode chez l'éditeur DC. Les Challengers affrontent un culte lovecraftien ayant à sa tête un authentique alien qui draine l'énergie des humains. On reste dans la SF, mais dans une ambiance nettement plus proche du fantastique.