À Londres depuis mardi, pour trois semaines. Quand j'annonce que je pars, tout le monde me souhaite de bonnes vacances, mais lorsque je prends l'Eurostar, c'est toujours avec du boulot dans ma valise. Cette fois-ci : des traductions pour le prochain Mickey Parade Géant, pour le prochain tome de la Dynastie Donald Duck (le douzième, déjà), le cinquième tome de La Grande Guerre de Charlie et l'histoire de la BD suédoise. Ce dernier, j'en traduis des petits bouts entre deux bouclages.
Cela ne veut pas dire que je ne sorte pas. Mercredi, je suis allé à Muswell Hill acheter pour Ben Bring Up the Bodies, le dernier Hilary Mantel qui vient de sortir en poche. Il avait adoré Wolf Hall, volume précédent de ce qui promet d'être une trilogie, si j'ai bien compris, dont l'action se passe à l'époque d'Henri VIII. Je suis passé par Cherry Tree Wood et un petit segment du Capital Ring, cette promenade découverte grâce au blog d'André-François Ruaud.
Hier, petite visite en centre ville où j'ai retrouvé mon ami Paul Gravett, qui participait à un débat à la librairie Orbital Comics sur le thème de l'appropriation des images, thème lié à l'exposition consacrée à Roy Lichtenstein qui a lieu en ce moment à la Tate Modern (encore pour quelques jours) et à l'exposition Image Duplicator où des auteurs de BD travaillaient à partir des images ayant servi de source aux tableaux de Lichtenstein. Malheureusement, le débat ne décolla pas vraiment, certains participants se contentant de ressasser les habituelles antiennes en matière de pop art. Replacer les tableaux de Lichtenstein dans le contexte de l'époque, je veux bien, mais il me semble que cinquante ans après, c'est un point de départ à une discussion sur les relations entre la BD et l'art contemporain, pas une sorte d'argument massue destiné à clore tout débat.
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